L'ONU ET L'AFFAIRE ARMAND TUNGULU
Dans un communiqué rendu public vendredi, la MONUSCO rappelle « solennellement aux autorités congolaises, les obligations qui leur incombent en vertu du droit national et de leurs obligations internationales en matière de privation de liberté ».
« Il s’agit entre autres, du droit pour toute personne d’être détenue dans un lieu sous contrôle d’une autorité judiciaire, du droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille ou son avocat, et du droit à l’intégrité physique ainsi qu’à la préservation de sa dignité et ce, quelque soit le motif ou la gravité des faits qui lui sont reprochés », ajoute la force onusienne.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé vendredi « sa plus vive inquiétude » après la mort d’Armand Tungulu Mudiandambu, arrêté le 29 septembre pour avoir lancé des pierres sur le cortège du Président Joseph Kabila, et décédé trois jours plus tard pendant sa détention dans un camp militaire de Kinshasa, « par suicide » selon un communiqué officiel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire