mercredi 27 octobre 2010

RDC , UN PREMIER PAS VERS LA JUSTICE









Le MDC se félicite de la publication du rapport d’enquête et d’évaluation des violations graves des droits de l’Homme perpétrées au Zaïre puis en RDC entre mars 1993 et juin 2003, qui a été réalisé par le Haut Commissariat des droits de l’Homme des Nations unies. le MDC considere ce rapport  comme une étape cruciale dans la reconnaissance de la gravité des crimes et des violations des droits de l’Homme commis au Zaïre puis en République Démocratique du Congo durant cette période.

samedi 23 octobre 2010

où est passé le General kalume ?

Denis Kalume Numbi, ancien ministre de l’Intérieur du PPRD et tout récemment encore commissaire général du cinquantenaire de l’indépendance du Congo à démocratiser, est détenu à l’Agence nationale des renseignements (ANR), Direction Intérieure, depuis hier.
De bonne source, le général Kalume est soupçonné de participation à la conjuration qu’aurait planifiée le général Faustin Munene pour renverser le pouvoir d’essence étrangère qui dirige le Congo par défi depuis 1997.
Quand on sait que Denis Kalume est l’un des premiers généraux du régime Mobutu à être passé avec bagages et sans transition dans le camp de l’AFDL et qu’il a toujours été considéré comme une éminence grise pour le régime des libérateurs-aliénateurs des libertés dont il a dirigé le Service national, le ministère du Plan, celui de l’Intérieur et jusqu’il y a peu les préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance, on ne peut résister à la tentation de savoir si Kalume, comme Munene, serait animé par un sentiment de fierté nationale susceptible de l’ amener à provoquer un changement à la tête de l’Etat de manière à doter notre pays d’un leadership national et patriotique.
En attendant d’en avoir le cœur net, à propos de Faustin Munene, beaucoup d’analystes politiques à Kinshasa craignent que les forces négatives au service de Kabila Kabange n’aient déjà exécuté l’ancien commandant du Service national sous Laurent-Désiré Kabila. Tout en souhaitant que Munene, dont le gouvernement affirme qu’il s’est soustrait de la justice, se soit peut-être caché dans la brousse angolaise qu’il connait bien, ils considèrent le volte-face de Lambert Mende Omalanga, porte parole du pouvoir PPRD, annonçant tantôt l’arrestation de Munene, tantôt le fait qu’il se serait soustrait de la justice comme un aveu de ce que le pouvoir rwandais au Congo aurait déjà exécuté Munene comme il l’avait fait pour un autre général, en l’occurrence Masusu Nindaga.
Quoiqu’il en soit, dans l’affaire Munene l’honneur revient à l’Apareco pour avoir mis sous la lumière du soleil le complot monté contre Munene. Honte donc aux chiens de garde du PPRD, ces mercenaires sans foi ni loi qui s’étaient donnés en spectacle sur des fora congolais pour accuser l’Apareco d’avoir inventé l’affaire Munene en affirmant toute honte bue que ce dernier se trouvait bel et bien chez lui ! Honte une fois de plus à ces collabo qui ne s’étaient pas offusqués de soutenir qu’Armand Tungulu Mudiandambu, d’heureuse mémoire, n’avait pas lancé le 29 septembre dernier une seule pierre sur la voiture de l’imposteur national mais que les incidents rapportés par d’aucuns étaient consécutifs à l’inadvertance d’un chauffeur qui s’était malencontreusement faufilé dans le cortège présidentiel ! Quelle imagination maléfique débordante ?
Revenons à Kalume Numbi pour souligner que ce général appelé « Maradona » par ses compagnons d’armes sous Mobutu, à cause de son implication dans diverses combines en vue d’un enrichissement rapide, est aux arrêts car accusé d’avoir détourné les fonds mis à sa disposition en sa qualité de commissaire général du cinquantenaire de l’indépendance. On en sait pas plus et on s’en fout du reste. Car, si la tolérance zéro prônée par Kabila n’était pas un slogan, toutes les prisons congolais devraient être pleines. C’est peut-être ici le lieu de rappeler qu’en 2002 déjà, un rapport du panel de l’ONU sur le pillage des ressources naturelles de la RD Congo citait Kalume Numbi parmi les prédateurs nationaux. Congo n’entend pas tourner le couteau dans la plaie mais assume sa part du devoir social en rappelant que la gestion à Tshikapa des dragues de diamant, appartenant au Service national, par Kalume a laissé des souvenirs très amers dans les cœurs des habitants de la ville diamantifère.
Que Kalume réponde de la mauvaise affectation des ressources financières de l’Etat, on ne peut trouver à redire. Que la gestion des fonds débloqués pour le cinquantenaire soit plutôt instrumentalisée pour neutraliser un compatriote qui aurait décidé de s’émanciper d’un pouvoir d’essence étrangère, aucun congolais digne et fier de l’être ne peut s’en féliciter.

lundi 18 octobre 2010

AFFAIRE GENERAL MUNENE:joseph kabila à la chasse des collaborateurs du general munene

un collaborateur du General MUNENE  a été arreté  aujourd'hui  par les elements de l'agence nationale de renseignement ANR  à BRAZZAVILLE  la capitale de la republique du congo .

samedi 16 octobre 2010

LES TEMOINS DE L'AFFAIRE TUNGULU ARMAND LIBEREES

Pendant que l’affaire fait grand bruit voilà qu’un autre débat vient s’ajouter qui est loin de se déterminer. Il s’agit de la nationalité de Me Nicole Mwaka qui aux dires du ministre de la Communication et des Médias bien que congolaise de souche serait de nationalité canadienne Armand Tungulu Mudiandambu, ce belge d’origine congolaise dont l’histoire retiendra de lui qu’il avait osé caillasser, un certain mercredi 29 septembre 2010, le cortège présidentiel, sur l’avenue de la Libération, ex-24 novembre, dans le périmètre de l’Académie des beaux arts, aurait choisi de quitter cette terre des hommes, en se donnant la mort dans sa cellule de détention, à en croire un communiqué officiel du Procureur Général de la République diffusé sur les antennes de la Télévision nationale, le samedi 2 octobre 2010.


Pendant que l’affaire fait grand bruit dans les milieux de la diaspora congolaise et dans certaines chancelleries occidentales, et, au moment où l’on se querelle sur le lieu de son inhumation, un autre débat prend place, à savoir : le sort des deux dames qui ont été des témoins oculaires de cette aventure de triste fin. Me Nicole Mwaka Bondo, avocate au barreau de Kinshasa/Gombe et Mme Madeleine Mangabu, c’est d’elles qu’il s’agit, étaient là au moment des faits.

Pitoyable coïncidence, la voiture à bord de laquelle elles étaient, serait tombée en panne. Et, juste au moment où elles tentaient de téléphoner en vue de trouver une issue, elles ont été interpellées par les services de sécurité.

Me Nicole Mwaka et Mado Mangabu relaxées !

Aux dernières nouvelles, les deux détenues ont été libérées. Me Nicole Mwaka qui se trouve être également défenseur des droits de l’homme et membre de Toges Noires, a été relaxée, mercredi 6 octobre 2010. La nouvelle a été confirmée par M. Jacob Balwisha, Secrétaire Exécutif adjoint de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, OCDH. Peu avant, le Porte-parole du Gouvernement, M. Lambert Mende Omalanga avait annoncé cette mise en liberté.

Mais voilà qu’un autre débat vient s’ajouter à ce feuilleton qui est loin de se terminer. Il s’agit de la nationalité de Me Nicole Mwaka qui, aux dires du Ministre de la Communication et des Médias, bien que congolaise de souche, serait de nationalité canadienne et que son séjour sur la terre de ses ancêtres serait irrégulier. ‘‘Mme Nicole Mwaka a été transféré à la DGM (Direction Génération des Migrations) parce que on a pu découvrir qu’elle était étrangère, une personne de nationalité canadienne quoique congolaise d’origine.

Elle est entrée en RDC manifestement sans remplir les formalités. Elle milite même dans une Ong congolaise. Donc, tout cela fait que c’est la DGM qui est compétente pour gérer son cas’’, a lâché le Ministre Mende à la radio onusienne, en ajoutant que le Gouvernement congolais a accepté de donner une chance à Mme Mwaka de régulariser sa situation dans les quinze jours qui suivent. Ceci va relancer le débat sur la double nationalité étouffé par les politiques, à travers un moratoire qui, tôt ou tard, sera certainement exhumé.

affaire armand tungulu

L'ONU ET L'AFFAIRE ARMAND TUNGULU La Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé vendredi « sa plus vive inquiétude » après la mort d’Armand Tungulu Mudiandambu, arrêté le 29 septembre pour avoir lancé des pierres sur le cortège du Président Joseph Kabila, et décédé trois jours plus tard pendant sa détention dans un camp militaire de Kinshasa, « par suicide » selon un communiqué officiel.
Dans un communiqué rendu public vendredi, la MONUSCO rappelle « solennellement aux autorités congolaises, les obligations qui leur incombent en vertu du droit national et de leurs obligations internationales en matière de privation de liberté ».
« Il s’agit entre autres, du droit pour toute personne d’être détenue dans un lieu sous contrôle d’une autorité judiciaire, du droit d’entrer immédiatement en contact avec sa famille ou son avocat, et du droit à l’intégrité physique ainsi qu’à la préservation de sa dignité et ce, quelque soit le motif ou la gravité des faits qui lui sont reprochés », ajoute la force onusienne.

le general funene recherché par la justice congolaise

Un général de l'armée congolaise et ancien vice-ministre, Benoît-Faustin Munene, que sa famille croyait disparu depuis fin septembre, est recherché par la justice militaire mais n'a pas encore été arrêté, a annoncé jeudi le ministre congolais de l'Information, Lambert Mende Omalanga.

"Le général Fausin Munene, qui fait l'objet d'un mandat de comparution devant la justice militaire, n'a pas déféré à ce mandat et s'est volontairement soustrait des enquêtes y relatives. Il n'est donc pas encore aux arrêts comme précédemment annoncé", a indiqué M. Mende, qui est également porte-parole du gouvernement, dans un communiqué reçu à Bruxelles.

Mardi, le ministre avait indiqué que le général Munene avait été déféré devant la Haute Cour militaire, sans rien révéler des faits qui lui seraient reprochés dans le cadre d'une "enquête pré-juridictionnelle". Le général Munene est un ancien vice-ministre de l'Intérieur et ancien chef d'état-major de la Force aérienne congolaise sous le régime de Laurent-Désiré Kabila (1997-2001). Il avait été promu chancelier des Ordres nationaux à l'avènement du président Joseph Kabila, en 2001.

Il était, selon sa famille, porté disparu depuis le 17 septembre.
Un mouvement d'opposition, l'Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO), a pour sa part annoncé qu'il avait été prévenu des préparatifs de l'arrestation du général Munene et qu'il l'"avait alerté à temps".